PAR CHLOE
Si Happy City est l’un des jeux les plus populaires de cet été 2021 , tant sur les réseaux sociaux qu’en ligne sur Board Game Arena, je n’en avais jamais entendu parler avant de pénétrer dans une boutique de jeux à Cherbourg. (Jeux M’amuse, si jamais vous connaissez ou cherchez une chouette adresse de boutique de jeux dans la Manche^^ !). Ce jour-là, nous avions sagement décidé de nous cantonner à un jeu chacun, ce que nous avons presque respecté. (Un de plus, un de moins… Nous sommes sortis avec 4 jeux sous les bras, le compte était presque bon !)
C’est Aymeric qui a jeté son dévolu sur Happy City, mais j’avoue que les graphismes ultra mignons, qui m’ont un peu rappelé Life in Cartoon Motion ♡, le premier album de Mika, ne pouvaient que me faire craquer ! De fait, j’y reviendrai plus bas, mais les illustrations et couleurs chatoyantes font partie des qualités et atouts du jeu, pas de mauvaise surprise au déballage…
Au contraire !
Jeu de gestion de ressources / cartes
De 2 à 5 joueurs
Durée de la partie : Environ 20-30 minutes (cela dépend du nombre de joueurs, je trouve qu’à 2 nous allons très vite)
A partir de 10 ans (je pense que les enfants habitués à jouer avec vous peuvent tenter avant)
Prix : 15,90 euros
Auteurs Airu & Toshiki Sato, Makoto Takami
Édité par Cocktail Games
But du jeu de HAPPY CITY
Dans Happy City, vous êtes à la tête de votre propre ville… Une cité que vous allez devoir bâtir (en choisissant au mieux 9 cartes bâtiments) et rendre la plus attractive possible, en gérant correctement vos revenus… et ce, dans le but d’y faire le maximum d’habitants, et de les rendre heureux… Bref, le titre ne pourrait être plus évocateur !
Comment va se passer votre partie ?
L’installation
Le matériel est très facile à installer, et les règles tout aussi simples et rapides à expliquer !
Chaque joueur commence la partie avec deux pièces et une ville réduite à son plus strict minimum : un marché.
Chaque tour de jeu commence par une phase revenu où chacun récupère les bénéfices octroyés par ses bâtiments. (une pièce avec le marché, par exemple).
Au centre de la table, 3 autres bâtiments sont disponibles, classés par prix . Mais pour les construire et développer votre ville, il faut les acheter, évidemment !
A tour de rôle, chaque joueur ou joueuse peut donc :
- défausser et remplacer une carte posée sur la table qui ne lui convient pas
- acheter un nouveau bâtiment parmi ceux disponibles au centre de la table, ou y renoncer et gagner un sou à la place. Il est cependant interdit de posséder deux cartes identiques.
Déroulement du jeu
Ne pas oublier : il fait développer sa ville à l’aide de cartes tout en marquant le maximum de points !
Chaque lieu / bâtiment est agrémenté de symboles explicites , représentant les bénéfices qu’il apporte :
- des revenus (pièces)
- les habitants (petits bonhommes verts)
- des points de bonheur (cœur)
Le bonheur de chaque ville est compté en multipliant le nombre d’habitants par le nombre de cœurs, et le plus grand score l’emporte. Les différents lieux sont ainsi répartis en 3 piles , allant du bleu clair (les moins chères) au bleu foncé (les plus chères). Vous imaginez bien que les premières sont plus facilement accessibles, et ce dès le début du jeu, mais offrent moins d’avantages (revenus, habitants, points de bonheur sous forme de cœur). Les plus coûteuses, sur lesquelles on se focalise généralement en fin de partie, sont généralement plus intéressantes…
Attention, car certains bâtiments ont un effet négatif : certains peuvent par exemple rapporter pas mal d’argent dès le début du jeu, mais en faisant perdre un habitant par exemple… A vous de décider d’en acquérir ou pas, et de bien doser le ratio argent pour bâtir / nombre d’habitants / bien-être de ces derniers . Là est tout l’enjeu !
A noter :
A l’instar de certains jeux (je pense par exemple aux nobles de Splendor), dans Happy City, il vous sera donné la possibilité d’acquérir une carte spéciale / bonus si les pré-requis sont validés, par exemple en ayant bâti / acheté une carte violette / une verte et une bleue… Vous ne pourrez choisir qu’un bâtiment spécial au cours de la partie, à vous peut-être de le choisir dès le début du jeu et de l’inclure à votre stratégie !
Fin de partie
Le dernier tour est déclenché lorsqu’un joueur pose sa 9 ème carte-bâtiment, soit la dixième de sa ville. Un bâtiment spécial ne peut aucunement venir se rajouter par la suite, bref autant bien prévoir son affaire, une ville Happy City comporte 10 bâtiments, pas un de plus ! Le tour de jeu se termine alors pour que tout le monde ait joué autant de fois.
Le petit plus !
Vous avez la possibilité de jouer avec des cartes Expert, qui vous permettra de renouveler le jeu ! Cela pimentera vos parties si vous en avez envie ! (J’ai tenté plusieurs fois sur Board Game, ce n’est pas une variante extraordinaire, mais elle permet de diversifier les parties!)
Le nom du jeu et sa mécanique me faisaient craindre une copie de Minivilles… Or, là, ce n’est absolument pas le cas ! Bien évidemment, les deux jeux, comme d’autres, partent plus ou moins du même thème : construire la ville idéale, en bâtissant divers édifices dans sa ville. La ressemblance s’arrête toutefois ici, la mécanique de jeu n’étant absolument pas la même, et étant basée ici non pas sur des lancers de dés, mais des choix de cartes stratégiques… pour développer sa ville de manière équilibrée sans oublier de contrer ses adversaires (en défaussant une carte qui aurait pu les intéresser, par exemple). Chaque choix a son importance, et vous permet de dompter, d’une certaine mesure, le hasard !
Facile à installer et à prendre en main, le jeu, frais et léger, permet de partager quelques moments de bonheur en famille ou entre amis, et peut s’adresser à tous, enfants, débutants ou confirmés. A 2, à 3, à 4, à 5… Les mécanismes ne sont pas nouveaux, mais Happy City se déguste tel un bonbon ! Il n’y a aucun besoin de retourner aux règles pour le comprendre, et un deuxième mode de jeu a été prévu avec de nombreuses cartes réservées pour des parties plus tactiques… Bref, le jeu se distingue aussi de par sa belle rejouabilité !
Les parties , rapides, peut-être trop parfois (!), s’enchaînent sans compter…
Et je me dois une nouvelle fois de souligner la beauté des illustrations des cartes… et de la boîte… J’adore ce côté cartoon , qui, là-encore, devrait séduire tous les publics !
Parties à 2 joueurs comme à 4 joueurs très plaisantes.
2 modes de jeu : pour les familles, pour les experts avec plus d’interactions et de nouvelles stratégies
Règles du jeu très simples à expliquer, bien que la stratégie soit de mise.
Accessible à tous.
Jeu rapide à deux.
Le prix, plus que correct
Les illustrations si mignonnes… Les cartes rouges font quant à elles référence à des lieux connus (la Pyramide de Khéops, Stonehenge…), j’adore leurs représentations !
Pas de grande nouveauté en termes de mécanismes.
Les parties rapides peuvent ne pas séduire les joueurs émérites, amateurs de jeux compliqués dans lequel on prend le temps d’élaborer sa stratégie. Il est parfois frustrant de perdre la partie à un cheveu d’avoir réussi à accomplir la sienne !